Avertissement :
Les images publiées dans cet article peuvent choquer les personnes sensibles ou le jeune public. Elles sont en accès libre sur Internet.
« C’était il y a quatre ans. Je me suis retrouvé nez à nez avec un rhinocéros qui gisait dans une mare de sang, les deux cornes coupées à la tronçonneuse. Il n’était pas encore mort. Quand je me suis approché, il m’a regardé. C’était un regard profond, comme celui d’un grand singe. Cela m’a beaucoup perturbé. »
Sergio Lopez, ONG Wildlife Angel
(cité dans un article de Coralie Schaub, « Rhinocéros et éléphants sous garde rapprochée », Libération du 2 mars 2016)
Cette scène barbare que Sergio Lopez a vécue est malheureusement devenue une scène quotidienne dans la savane. Les rhinocéros et les éléphants massacrés sauvagement sont légion. Les images qui vont suivre, et que j’ai choisi de vous montrer, sont le reflet d’une réalité brutale, d’une cruauté sans nom qu’il faut sans cesse rappeler afin qu’elle ne tombe pas dans la banalité ou dans l’oubli.
Voici un aperçu de ce que les hommes sont capables de faire par cupidité, ambition, orgueil, soif de pouvoir ou bien haine… bref, par connerie.
Il y a ceux qui meurent…





-
Bébé rhinocéros blanc mort d’avoir été arraché du ventre de sa mère dont les cornes viennent d’être coupées.
Ceux qui survivent à la barbarie dans d’atroces souffrances…








Ceux qui ont encore un souffle de vie après la boucherie et qu’il faut euthanasier…
Comme cet autre rhinocéros du Parc Kruger, atrocement mutilé, mourant à petit feu dans une mare de sang, pour lequel il a fallu mettre un terme à ses souffrances.
Ceux qui ont échappé au massacre, mais qui ont peu de chances de survivre…
Les bébés rhinocéros ou éléphants que les braconniers ont épargnés, non par pitié mais parce qu’ils n’avaient pas de défenses ou de cornes exploitables, mourront de faim et de déshydratation dans les jours qui suivent l’abattage de leur mère. Seuls quelques miraculés seront récupérés in extremis et placés dans des orphelinats.


Et ceux qui n’ont pas eu de seconde chance

En février dernier, on apprenait l’attaque sauvage perpétrée par des braconniers au sein même de l’orphelinat de Thula Thula dans la région du Kwazulu Natal en Afrique du Sud (voir article des Actualités de la Faune Sauvage Africaine et article de Maxisciences, notamment).
Gugu et Impi, deux rhinocéros de 18 mois, ont eu leurs cornes arrachées alors que celles-ci étaient encore petites. Gugu est mort sur le coup. Impi a survécu toute une nuit malgré la douleur et le traumatisme, mais il a dû être euthanasié le lendemain en raison de la gravité de ses blessures.
Impi était déjà un rescapé de la barbarie des braconniers ayant tué sa mère quelques mois plus tôt. Il avait été retrouvé couvert d’éclaboussures de sang près de sa carcasse. Il était resté près d’elle durant six jours, ne s’éloignant que pour manger…
La cruauté des hommes l’aura finalement emporté, lui ôtant toute chance de vivre sa vie de rhinocéros au milieu de ses congénères.
PHOTO À LA UNE
- Photo tirée d’une campagne Global March for Elephants and Rhinos 2014 et modifiée (http://www.cape-ardor.com/2014/08/march-for-elephants-and-rhinos/)
Oh my God!!!!!
J'aimeJ'aime
Yes, it’s horrendous.
J'aimeJ'aime
Ça fait vraiment mal au cœur toute ces atrocités les gens devrais je dire » monstres » devraient payer pour tout le mal qu’ils font. Ils le payeront un jour.
J'aimeAimé par 1 personne
Ça fait vraiment mal au cœur toute ces atrocités les gens devrais je dire » monstres » devraient payer pour tout le mal qu’ils font. Ils le payeront un jour. Ça doit être très dur aux sauveteurs qui travaillent à essayer de sauver ces animaux qui souffrent
J'aimeAimé par 1 personne
Je le souhaite de tout cœur… #nomercyforpoachers
J'aimeJ'aime
😭😭😭😭😱😿😢
J'aimeJ'aime