Ceux qui me suivent sur ce blog, et surtout ceux qui me suivent sur Instagram, auront pu remarquer mon intérêt grandissant pour le noir et blanc.
J’admire depuis déjà un certain temps nombre de photographes — amateurs ou professionnels —, auteurs de somptueux clichés de faune africaine en N&B. Au retour de mon dernier voyage en Afrique (Tanzanie), dont j’aurais l’occasion de vous parler plus tard, je me suis aperçue que j’avais ramené beaucoup de photos en noir et blanc, sans que cela résulte d’une démarche planifiée de ma part. Instinctivement, les scènes que j’avais sous les yeux me paraissaient être « à prendre en noir et blanc » ou en tout cas, lorsque cela était possible, immortalisées en couleur et aussitôt après en noir et blanc. Et, je l’avoue, j’ai également converti a posteriori en noir et blanc des scènes prises en couleurs, juste pour voir ce que cela donnait (et le résultat m’a bien plu !).
Je vous avais déjà parlé de mon hybride NIKON 1 J5, pour lequel j’ai eu un vrai coup de cœur dès la première utilisation, bien qu’il ne soit pas du tout aussi aisé à tenir en main qu’un boîtier classique. mais avant de partir en Tanzanie je me suis équipée en plus d’un reflex NIKON D5600 et surtout d’un téléobjectif SIGMA Contemporary 150-600 mm. Ceci afin de me permettre de shooter à une certaine distance et de passer du monochrome à la couleur en conservant mes réglages. Inutile de vous préciser que j’étais chargée « comme une mule » lors de ce dernier voyage et qu’il m’a fallu passer d’un appareil à l’autre continuellement…
Résultat : beaucoup de photos à l’arrivée ; un certain pourcentage de photos ratées car il faut bien reconnaître que je ne maîtrise pas encore le tandem NIKON D5600/SIGMA 150-600, en particulier son poids ; mais quelques photos sympa (pour mon modeste niveau) et un véritable intérêt pour le N&B.
Depuis, je poste régulièrement sur Instagram, quotidiennement quand c’est possible. Petit à petit, ce réseau social qui rassemble des photographes de tout poil et du monde entier m’a incitée à soigner un peu plus les cadrages, la luminosité, les contrastes, etc., car voir ses propres photos juxtaposées à celles de vrais artistes vous donne insidieusement envie de vous améliorer, histoire de ne pas être trop ridicule… C’était un « effet secondaire » d’Instagram auquel je ne m’attendais pas.

Bref, de fil en aiguille, et parce qu’Instagram a ses limites, j’ai eu envie de me constituer un portfolio avec une sélection de photographies en noir et blanc, accessible à tous, sans bla-bla, juste pour le plaisir des yeux (et encore une fois avec toute la modestie d’une touriste apprentie photographe), à compléter au fur et à mesure de mes voyages et de l’inspiration.
À cette occasion je me suis créée une nouvelle « identité » ou plus exactement une nouvelle signature dédiée aux photos en N&B de ce site WordPress et/ou postées sur Instagram : ©EikónAfrica.
Je vous invite à le visiter ICI et à me transmettre vos appréciations ou commentaires si vous le souhaitez.
Cette parenthèse est aussi l’occasion de faire un premier bilan sur le blog Les Yeux de la Girafe, qui a maintenant un an et demi d’existence.
Bien qu’une pause ait été marquée dans le rythme des publications ces derniers mois, je constate qu’il attire toujours des lecteurs du monde entier (107 pays) pour un total d’environ 15 500 vues à ce jour.
Le top 5 des articles les plus consultés (mes big 5 en quelque sorte !) :
- J’ai adopté un éléphant !
- Dumbo, la vraie histoire
- Le guépard, de la légende à la réalité
- Images de la barbarie ordinaire
- Corruption, mafias et terrorisme : la face cachée du braconnage en Afrique
L’année 2018 a été marquée par la disparition de grands noms de la conservation et malheureusement de nombreux autres défenseurs de la faune et de l’environnement, qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions. On ne doit pas les oublier. Continuer à soutenir leurs causes et autant que possible attirer l’attention sur le travail accompli est une façon de contribuer à ce que leurs efforts ne restent pas vains.
J’ai éprouvé une grande peine à l’annonce de la disparition de Daphne Sheldrick le 12 avril dernier. C’était une icône. Elle était mon héroïne et en quelque sorte la maman de substitution du petit Sattao, que je parraine grâce à elle. Cet éléphanteau orphelin va fêter son deuxième anniversaire ces jours-ci. Je ne l’ai encore jamais rencontré mais ce sera chose faite en 2019 (encore de beaux souvenirs en perspective à vous faire partager !).
L’article traitant de cette « adoption » continue d’attirer beaucoup de lecteurs, dont un grand nombre se rendent sur la page de parrainage des orphelins de la fondation Sheldrick via le lien que j’ai renseigné. C’est une petite pierre apportée à l’édifice de la protection des éléphants d’Afrique et une satisfaction de pouvoir ainsi y contribuer.
Quelle que soit sa vision de la vie sauvage africaine, en couleurs ou en noir et blanc, la Girafe continue sa route…