Le Venda Village Lodge est l’hébergement le plus confortable de la réserve privée de Leshiba Wilderness. Noria Mabasa, principale inspiratrice du projet de John Rosmarin, en est l’âme. En collaboration avec d’autres artistes de sa communauté, elle a réhabilité cet authentique village traditionnel. Son empreinte et sa présence sont perceptibles quel que soit l’endroit du lodge où l’on se trouve.
Cinq cases au toit de chaume, pouvant accueillir 9 personnes au total, sont agencées autour de petites cours décorées de surprenantes sculptures vendas faisant corps avec les murs. Ce lieu très original, dans l’esprit écolodge, est à mi-chemin entre un musée à ciel ouvert et un village de conte de fées. Chaque case porte un nom : Marula, Lemon Tree, Wild Plum et la dernière — que nous avons occupée — Mbeki. Il n’y en a pas deux identiques, chacune ayant une décoration et un aménagement différents.
Les espaces communs comprennent une terrasse avec une petite piscine d’où l’on a une belle vue sur la réserve et la Duluni Valley, un foyer extérieur, une case lounge chaleureuse et colorée avec cheminée, une case restaurant à l’ambiance cosy et le bâtiment de l’accueil qui fait également office de boutique et de galerie.
À noter : deux bungalows (luxury suites) construits un peu à l’extérieur du Venda Village, dans le même style architectural avec un toit de chaume, proposent des prestations un peu plus haut de gamme en self-catering ou en pension complète.
L’accueil est simple et convivial. On se sent comme à la maison, mais en mieux ! Compte tenu de la capacité réduite de ce lodge unique, vous ne verrez pas de personnel aller et venir tout au long de la journée dans les lieux. Le calme est olympien. Un chat par-ci, des oiseaux par-là, la faune au loin qui vient boire à la mare et puis repart. C’est un lodge zéro nuisances. L’endroit idéal pour profiter d’un sommeil réparateur.
N’ayez crainte, le Venda Village Lodge est néanmoins bien tenu. Le sympathique Lukas, homme providentiel aux multiples casquettes (chauffeur, réceptionniste, manager, chef cuisinier…) et sa collaboratrice Joyce préparent de savoureux repas. Et le mérite de Lukas est d’autant plus grand lorsqu’on sait quelle route il lui faut emprunter quotidiennement en 4×4 pour assurer le ravitaillement !
La cuisine, attenante à l’espace repas, est ouverte et accessible aux clients. En cas de besoin, il s’y trouve toujours quelqu’un prêt à vous renseigner. C’est d’ailleurs là qu’il faut aller pour brancher un chargeur de batterie car, détail important, il n’y a pas de prises électriques dans les cases. Il est donc conseillé d’arriver au lodge avec plusieurs batteries d’appareil photo chargées pour ne pas être pris au dépourvu. On peut également faire une croix sur le brushing pendant la durée du séjour !
L’accueil-boutique à l’entrée du lodge vaut une petite visite. La décoration moderne de style venda (argile, terre cuite, dessins en galets sur le sol) sert de galerie aux œuvres d’artistes locaux et de Noria Mabasa et s’harmonise parfaitement avec l’ensemble du village. Chaque détail est soigné, il n’y a pas de fausse note. On y trouve quelques pièces d’artisanat originales à ramener en souvenir ou pour offrir (objets décoratifs, linge, bijoux, huile de baobab bio à usage cosmétique, etc.).